Textes et nouvelles

Voilà quelques textes et nouvelles que j'ai écris.Certains dates des années de fac et d'autres de n'importe quand.

Rouge et noir.
Je suis rouge et noir
Personne ne le sait, personne ne s'en doute.
Ce qu'ils voient chaque jours ?
Cette fille invisible, qui se fond dans la masse, sans style particulier.
Cette fille solitaire, constamment branchée à son MP3.
Timide ou renfermée ?
C'est ce qu'ils voient, c'est ce qu'ils croient.
La vérité leur échappe.
Je suis rouge et noir.
Lorsqu'ils regardent ailleurs, lorsqu'ils me tournent le dos, je quitte enfin ce costume beaucoup trop serré et mal taillé qui ne me ressemble pas.
Je redeviens moi, je retrouve ma vraie nature en laissant sortir le démon qui me possède.
Je suis rouge et noir.
Je suis, cette fille qui marche la tête haute, une mini-jupe à carreaux rouge et noir reposant sur ses hanches.
De grandes chaussettes rayés des mêmes couleurs et ornés de têtes de mort blanches.
Un tee-shirt à rayures rouges et noires, laissant apparaître un collier à piques en métal.
Des bracelets éponges rouges et noirs aux poignets.
Les ongles et les yeux maquillés de noir.
Et, une paire de bottine gothique noir pour allonger encore sa silhouette.
Je suis rouge et noir.
Cette fille sur qui les gens se retournent, tant son style et son assurance sont remarquables.
Je suis rouge et noir.
Cette fille qui crie, les bras en l'air, au pieds de la scène à un concert de rock.
Je suis rouge et noir.
Cette fille qui fait frémir les cordes et hurler les accords de guitare jusqu'au coucher du soleil.
Je suis rouge et noir.
Je suis, tout ce qu'ils ignorent.


Des loups dans la ville.
Regardez, des hordes de loups sont rassemblés en un même lieux, guettent avec impatience l'arrivée de leurs proie. Une voix mécanique retentit, leurs têtes se tournent comme une seule entité en direction des haut-parleurs qui annonce un retard. Les loups s'agitent, râlent, et se tournant autour. La patience est une vertue incompatible à leurs espèce. La proie arrive enfin, ils s'en lèche les babines, et se jettent à l'intérieur tel la bande de loups qu'ils sont sur une brebis blessée. Se fichant éperdument du nombres de pattes qu'ils peuvent écraser, de flanc qu'ils bousculent et de loups qu'ils poussent. Ils s'entassent les uns contre les autres, ne voulant pour rien au monde laisser échapper cette proie. le paysage défile, ils attendent, toutes griffes dehors, le moment où ils devront bondir pour s'échapper. L'arrivée dans la jungle est imminente, comme chaque fois le combat est sanglant entre ceux qui quitte la meute et ceux qui attaque la proie. Le combat est acharné, et aucun loups ne s'en tire sans dommage.


Coup de gueule !
Y en a marre ! cette semaine ils ont remit ça deux fois de suite !
Une bande de moutons entraîné par une meute de loups, hurlaient de nouveau au milieu des rues. Marchant au pas derrière la technologie roulante, qui les emmènent au son de la voix de Nathalie Cardone qui chante "Commandante Che Guevara."
Écoutez-les, ces moutons révolutionnaire qui bêle stupidement ce que le chef de meute hurle dans son porte voix. Les loups de tête hurle toujours quelque chose d'incompréhensible et les moutons derrière répondent !
- Bêêê !
La plus part de ces petits moutons, ne savent même pas pourquoi ils sont là, on leurs dit de suivre le troupeau pour se faire entendre, alors ils suivent. Répondant à ceux qui les interrogent :
- Bêêê, on veux un bêêê avenir meilleur bêêê.
Faut-il encore expliquer à ces petits moutons que s'ils ne vont pas à l'étable tous les jours, ils n'auront pas d'avenir du tout. Mais, les moutons ne comprennent pas, ils continuent de suivre les loups qui, aujourd'hui, ne savent plus comment se faire entendre.


Monologue intérieur d'un homme qui attend le verdict de son procès.
Bon, le jury vient de se retirer pour délibérer, alors on en a pour cinq minutes ou pour trois jours. Pfft ! C'est pas vrai ! J'ai l'impression d'être en plein cauchemar depuis une semaine ! On se croirait dans un film. Je rentre chez moi après une journée de travail longue et épuisante pour trouver ma femme de ménage accrochée au lustre du salon avec ma cravate préféré en plus ! Ma femme qui débarque derrière moi et se met à hurler. Elle a ensuite appelée la police, ce qui est normale. Mais, cette folle m'a accusé devant eux d'avoir moi même pendu la bonne parce que je ne l'appréciais pas. Super comme chef d'accusation ! J'ai tué ma bonne parce que je ne l'aimais pas ! Non, mais sérieusement où irait le monde si on tuait tous les gens qu'on aime pas ? Depuis une semaine j'entends plein de gens dire combien je ne l'aimais pas, ils exagèrent tous sur les faits. je l'a haïssais pas non plus cette femme ! J'aimais juste pas comment elle rangeait les coussins sur le canapé, ni comment elle attachait les rideaux, ni comment elle pliait le linge, ni sa façon de se maquiller, ni sa façon de regarder ma femme ! Ouais, bon, d'accord, j'aimais rien chez cette femme, je la supportais pas, mais de là à la tuer, il y a un monde quand même ! En tout cas, dès que ce procès est fini je demande le divorce. Ma femme est devenue complètement folle ! M'accuser, moi, d'avoir tué la bonne, m'accuser de meurtre après 15 ans de mariage, c'est bien mal me connaître ! Si je ne l'ai pas tué elle, pourquoi j'aurais tué la bonne ? Ah, ça y est, le jury s'est prononcé, je reprends ma place aux cotés de mon avocat. Il faut attendre encore que le juge demande aux jurés s'ils ont délibérés. Je trouve ça stupide, si on est là, c'est qu'ils l'ont fait, non ? Le verdict tombe, je suis non coupable, quelle surprise ! ça fait une semaine que je le répète. Oh, ma femme, ne me regarde pas comme ça. Je n'ai vraiment pas tué la bonne, où peut-être que si en fait !


Monologue adressé à une personne morte.
Le jour vient à peine de se lever, et j'ai déjà envie de pleurer. Mon premier réflexe: regarder le ciel pour te souhaiter un joyeux anniversaire. Oui, je sais, ça peut paraître stupide, mais ça à toujours été nos premiers mots pour cette journée. Je déteste cette date ! Chaque année, j'espère pouvoir m'endormir la veille, et me réveiller que le lendemain, mais bien entendu, ça ne fonctionne pas. C'est comme les miracles, ça n'existe pas, et pourtant les gens continu d'y croire. Après tout, on peut bien croire à ce qu'on veut tant que ça nous rend heureux. J'ai toujours cru qu'en serrant fort ta main rien ne pourrait nous arriver, et pourtant... Oui, je vais encore en parler, mais que veux tu, je ne pourrais jamais oublier. Cette nuit là, ressemblait à toutes les autres. Je venais de m'endormir près de toi, et quelque chose m'a brutalement réveillé. J'avais l'impression d'étouffer, mais ce n'étais pas moi. J'ai cru que j'allais mourir, mais ce n'étais pas moi. Tu t'es recroquevillé, tu as tenté de me sourire, tes yeux se sont fermés, et tu n'as plus bougé. Je t'ai secoué pour te réveiller, mais je ne le pouvais pas. J'ai voulu partir avec toi, mais ça non plus, je ne le pouvais pas. Oui, aujourd'hui je sais, que c'était ton choix. Mais j'ai encore du mal à m'en convaincre, comme tu le sais, et j'en douterais certainement toujours. On se disait tout, sauf cette fois. Tu t'es bien gardé de me dire que tu allais t'en aller pour toujours. Peut-être voulais-tu éviter que je t'en dissuade ? Tu savais que j'aurais jamais accepté de rester là sans toi, en sachant ce que tu allais faire. Bien sûr, on se connaissait par cœur toi et moi, nous nous parlions sans mot. Ils nous étaient inutile. Et, on aimait tant rire de la réaction des gens, lorsqu'on partait dans un fous-rire simplement en nous regardant. Je déteste cette journée ! Mais, pourquoi avoir choisi celle-là pour me quitter ? À cause de toi, j'ai dus apprendre à faire croire que tout va bien pour éviter que les gens me posent des questions auxquelles je serais incapable de répondre. Je suis quasiment devenu une pro dans l'art de faire semblant. J'ai même interdit à tout le monde autour de moi, de me souhaiter un joyeux anniversaire. Même maman le fait plus. Cette journée nous appartenait, mais sans toi, elle n'a plus de sens. Les rires sonnent si faux, les bêtises ne sont plus drôle. Je me perds dans la contemplation de la bougie qui fond sur le gâteau, en retenant mes larmes. Il est tellement fade depuis qu'on ne le partage plus. Mais je n'ai pas réussi à leur interdire de faire ça. C'est maman, elle y tient. Je crois qu'elle ne comprend pas que c'est devenu complètement inutile. Je ne fais même plus de vœux avant de souffler sur la flamme, à quoi bon puisse que les miracles n'existent pas ? Tout est si vide ici sans toi. On dirait que les couleurs ont perdus leurs éclats, que la vie défile loin de moi. Je marche, je mange, je respire, je vais en cours, mais ça ne rime plus à rien. C'est comme si une partie de moi t'avais suivie. Je suis là, sans l'être vraiment. Je regarde le ciel, c'est pratiquement devenu une obsession depuis ton départ. Tu sais pourtant, que je ne crois en rien. Je ne sais d'ailleurs, même pas, ce que j'y cherche. Peut-être un sourire ou un éclat de rire, venant de toi.


Monologue intérieur.
Vingt ans qu'on se connaît, toi et moi, qu'on habite dans la même ville, et cinq ans qu'on s'évite, Paul. Une chance que la ville soit grande, sinon on aurait été obligé de se voir tous les jours. Tu imagines l'horreur après ce qui s'est passé ? Je ne sais pas comment tu l'as vécu cette séparation. Cinq ans qu'on ne c'est pas dis un mot. Tout ça à cause de cette Nikki. Je t'avais dis, dès le début, que cette nana était dingue, et qu'elle te ferais des problème, mais tu ne m'as pas écouté, t'as dis: « c'est la jalousie qui te fais dire ça. » Bah, tu vois, finalement, j'avais pas tord. Cinq ans que tu vis avec une femme que tu n'aimes pas, et que tu élève une petite fille qui n'est peut-être même pas de toi. Merde, je suis en retard ! Il faut que j'aille chercher ma voiture chez le garagiste. Le plus drôle, c'est que c'est encore de ta faute. Je suis en retard, parce que je te parles, et ma voiture est chez le garagiste à cause de toi. Enfin, bref, je disais: cinq ans que tu es malheureux dans une vie que tu n'as pas choisie, enfin, je suppose que tu n'es pas heureux. Peut-être me l'avoueras-tu demain ? Cinq ans qu'on de c'est pas vu, et on doit se voir demain, j'arrive pas à le croire. Le garagiste à fait du super bon boulot, ma bagnole est comme neuf, on dirait que j'ai jamais eu d'accident. Mais, il a bien eu lieu, cet accident, hein ? Tu as bien défoncé l'avant de ma caisse en grillant le stop pour aller chercher ta fille à l'école. J'ai criée: Hé, connard, tu connais le code de la route ? Et quand je t'ai vu sortir de ta voiture, je me suis demandé si je ne m'étais pas cogné la tête, si je n'étais pas en train de rêver. Cinq ans qu'on ne s'était pas croisé, même pas aperçus l'espace d'une seconde, et tu explose ma caisse en grillant un stop. Peut-être que c'était le destin ? Ouais, j'ai jamais cru à ces choses là. Mais, je trouve ça drôle, parce que tu es, ou était peut-être que ça à changé, quelqu'un qui ne s'arrête jamais. Toujours dans le mouvement, toujours en train de faire quelque chose. Et, là non plus, tu ne t'es pas arrêté, enfin si, dans ma voiture ! D'ailleurs, je me trouve à l'endroit où ça s'est passé, il y a encore des morceaux de phares sur la route. J'allais bosser, exactement comme aujourd'hui . Oui, je sais, c'est bizarre de commencer le boulot à onze heures du matin, mais j'ai changé de travail. Quand t'es parti avec l'autre, j'ai tout changé. Mon boulot, mon appart', ma voiture. Donc, maintenant, je suis serveuse. Je bosse dans le resto où on doit se retrouver demain. Ah, tiens, il reste un peu de peinture rouge sur l'aile de ma voiture, finalement, le garagiste à pas fait du si bon boulot. Ta réapparition dans ma vie a été plutôt brutale. Mon patron gueule parce que je suis en retard. De toute façon, il gueule tout le temps. Il est comme ça le tiens, aussi ? Peut-être que tu n'as pas de patron. J'ai un milliard de question à te poser, et pourtant je suis sûre que demain on se dira à peine trois mots. On va rester planté là, à se regarder comme deux cons. Comme la première fois qu'on s'est rencontré. Tu te souviens ? Je t'ai accidentellement foncé dedans en sortant de la boulangerie.


Monologue adressé.
Un homme se tient debout devant un épouvantail délabré.
- Max : Tu trouves ça con ? Oui, j'ai buté la bonne parce que je pouvais plus la voir. Dix ans que je la payais pour rien, James. Pas un matin, en dix ans, elle est arrivée à l'heure. Non, mais tu te rend compte ? C'est pas comme si je l'a faisait commencer tôt en plus, neuf heures, faut pas déconner quand même ! Tu sais, à quel point je supporte pas les gens qui sont en retard. Mais, non, elle, elle se pointait avec une heure de retard, et chaque matin, une nouvelle excuse bidon. Il n'y a pas que ça. T'imagines bien que j'pouvais pas la flinguer pour un simple retard. Tu me connais, j'suis indulgent comme mec. Déjà, c'est ma femme qui l'avait choisi, et elle avait pas prit la plus belle. Oh, James, t'aurais vu le boudin que c'était. Alors, voir sa tête de harpie tous les jours depuis dix ans, j'en pouvais plus. Et sa façon de passer l'aspirateur comme si le sol allait se jeter sur elle. Un vrai boulet, cette gonzesse ! Je te jure mon pote, elle m'a poussé à bout. Alors du coup, la semaine dernière, je l'ai attendu en bas de l'immeuble. Quand elle est arrivée, je lui ai demandé de venir faire un tour avec moi. Je l'ai emmené dans la ruelle, et j'ai sorti mon flingue. Je lui ai balancé tout ce qui n'allait pas chez elle, en même temps qu'elle me suppliait de ne pas la tuer. Elle avait pas du comprendre que j'en avais rien à foutre de ce qu'elle disait, que j'allais la buté quand même. Pour m'amuser un peu, je l'ai pas tué tout de suite, j'ai d'abord tiré dans la jambe, puis dans le bras. Tu sais, comme on faisait avec les épouvantails quand on était gosses. Je sais, j'aurais peut-être dus l'achever tout de suite. Mais les épouvantails ils ne disaient rien eux ! Bon, au bout d'un moment, comme ça me soûlait de l'entendre se plaindre, je l'ai achevé. C'est fou ce que je me sens mieux, maintenant ! Ah, James, si t'avais pus être avec moi, on se serait sûrement bien marré. Comme au bon vieux temps. Je me rappelle à quel point tu aimais tiré sur ce truc, en t'imaginant que c'était ta mère. En plus, comme je savais pas quoi faire d'elle après, je l'ai emmené dans le champs du vieux Paul, et je l'ai enterré à coté de notre épouvantail préféré.

Il pose ses doigts sur le ventre de l'épouvantail, et en retire une balle de revolver.

Apparemment, d'autres gosses s'entraînent à lui tirer dessus. Tu verrais à quoi il ressemble maintenant. Peut-être qu'un de ces quatre on pourrait y revenir tous les deux. Qui sait ? D'ici que je décide aussi de buté ma femme !


Parler
Parler, pour ne rien dire
Ou, parler pour ne plus souffrir.
Non !
Parler ou se taire ?
Pourquoi cette colère ?
Parler, c'est affronter
Non !
Parler, tu voudrais parler
Mais, tu ne fais que hurler
Et les mots ne sortent pas
Non !
Disparaissant là-haut sur les toits
Glissant dans le froid
Non !
Parler, c'est si banal
Parler, ça fait si mal
Oui, mais pourquoi ?
Parce que personne n'écoute
Ils ne veulent pas, sans doute
Peut-être qu'ils s'en foutent
Oui !
Parler, il le faut
Être écouté serait trop beau !


Ton étoile.
Tu dois sans cesse te battre
Au pied de murs immenses
Contre leurs regards, leurs attaques
Plus de rêve bercés d'insouciance
Ils t'ont brûlé du mot responsabilité.
Pliant sous le poids de leurs armés
Tu ne dois pas supplier
Défends-toi !
Sauve-toi !

Suis ton étoile
elle saura te guider
Suis ton étoile
Elle pourra t'aider
A retrouver, ce que depuis toujours, tu as cherché.

Ils ont brisés tes rêves
Il n'y aura pas de trêve
Dans cette bataille
Tu seras de taille
A prendre en main ton destin
Pour enfin, changer de chemin.
Lève les yeux vers le ciel
Ton étoile t'appelles.

Suis ton étoile
Elle saura te guider
Suis ton étoile
Elle pourra t'aider
A retrouver, ce que depuis toujours, tu as cherché.


Autres Textes :
Tu imagines ta vie, caché derrière des pages blanches
Tu créer ton avenir, les yeux rivés sur tes posters
Tu ignores tout du monde réel
Tu as enfermé ton cœur dans une forteresse
Ne laissant jamais paraître la moindre faiblesse
Tu préfères les fictions au réel
Il y a moins d'enjeu
Le monde est bien trop curieux
Tu ne vie pas, tu survie
Mais, c'est ce que tu as choisis
Tu as peur de ce qu'ils pourraient découvrir
Tu n'as rien à cacher
S'ils ne comprennent pas, laisse-les s'en aller
Apprends à vivre, le monde en vaut la peine
Même si ce mélange l'amour et la haine
Apprends à le découvrir, retrouve ton sourire
Il n'en sera que plus heureux
Retrouve-le au fond de tes yeux.


J'aurais aimée.
J'aurais aimée faire mes premiers pas à coté de toi.
J'aurais aimée que mon premier mot soit ton prénom.
J'aurais aimée pouvoir grandir en même temps que toi.
J'aurais aimée apprendre la vie avec toi.
J'aurais aimée partager tes fous rires, tes bêtises et tes chagrins.
J'aurais aimée t'écouter rêver et faire des projets pour construire ton chemin, jamais trop loin du mien.
J'aurais aimée avoir le droit de marcher à tes cotés.
J'aurais aimée me disputer avec toi parce que tu aurais encore fais fuir un garçon en le mettant en garde contre toi.
J'aurais aimée surmonter les obstacles en tenant ta main.
J'aurais aimée partager cette complicité, cette proximité qui nous a unis.
J'aurais aimée être consoler contre ton cœur.
J'aurais aimée que tu sois mon frère, mon confident, mon meilleur ami, mon réconfort et tout simplement mon frère jumeau.
J'aurais aimée que tu sois toujours le premier au courant des bonnes nouvelles tout comme des mauvaises.
J'aurais aimée ne jamais avoir à me retrouver seule face à mon gâteau d'anniversaire.
J'aurais aimée pouvoir te demander d'être mon témoin le jour de mon mariage.
J'aurais aimée passer des heures au téléphone avec toi, t'écouter me parler de ta femme et de tes enfants.
J'aurais aimée ressentir un peu de jalousie envers eux me disant que j'ai moins d'importance pour toi.
Et, j'aurais aimée que tu me dises qu'il était stupide de penser une chose pareille parce que je serais à jamais ta jumelle, à jamais présente dans ta vie.
Comme ton absence le sera à jamais dans la mienne.
Une courte liste de j'aurais aimée, parce que je ne sais plus comment te dire, tu me manque.
Ce texte là, il est dédié à l'ange qui a partagé ma vie trop peu de temps.


 LES MOTS
les mots sont si dur à trouver parfois
Puis, ils arrivent quand on les attends pas.
Il y a ces mots qui nous font rires,
Et disparaissent dans un sourire.
Il y a ces mots qui nous font du mal,
et restent gravés dans notre âme.
Il y a ces mots que l'on rêve d'écouter,
Et que personne ne sait prononcer.
Il y a ces mots qui nous rendent plus fort,
Et que l'on gardent comme un trésor.
Il y a ces mots trop beau,
Et qui sonnent trop faux.
Peu importe ceux que vous prononcez,
Les mots changent une vie,
Ils vous font passer du rires au larmes,
Ne sous estimer jamais la porter de vos mots.






Après t'avoir cherché à mes cotés,
C'est vers le ciel que mon regard s'est levé.
Pourtant, personne n'avait encore parlé,
Mais, mon cœur à toujours su écouter,
Il a toujours su comprendre les silences,
Qui ne savent pas comment nommer l'absence.
Aujourd'hui, elle porte ton prénom,
Pas seulement parce qu'il lui fallait un nom,
Mais, pour que le monde entende la vérité,
Et que ton prénom, Samuel, en eux reste gravé.
Je ne sais plus comment te dire,
Je ne sais plus comment l'écrire :
Je ne pourrais pas vivre sans toi.
Malgré tout, je dois franchir le pas,
Et apprendre à vivre pour toi, pour moi.
Mais, c'est dur, tu sais,
Chaque éclat de bonheur m'effraie.
Il y a toujours cette sensation de froid
Qui me dit :"tu n'y as pas droit."
Parce que tu n'es plus là pour le partager avec moi.
Et c'est, les mains tendues vers le ciel,
Que chaque nuits je t'appelle.
Aide-moi à avancer,
Marche à mes cotés.









Toi et moi,
La même famille,
Le même sang.
Toi et moi,
La même souffrance,
Le même secret.
Toi et moi,
On s'aime,
On se hait,
Avec la même force.
Toi et moi,
Pas de mots,
Pas de pardon,
En perspective.
Toi et moi,
La même blessure,
Nous unis à jamais.
Toi et moi,
Torturer par l'absence,
Ne mens pas,
Elle brûle au fond de toi.
Toi et moi,
On ne sait pas se parler,
On ne peut pas avouer,
L'immensité de notre peine.
Toi et moi,
Forcé au silence,
Pour toujours ?
Toi et moi,
Je ne sais pas comment te dire,
Je ne sais plus comment l'écrire,
J'en mourrai si jamais tu ne disais,
 Qu'il te manque aussi. 


 

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