Nouvelles

Voilà quelques début de nouvelles. Ce serait trop long de les mettre en entier donc je laisse que des petits extraits, en espérant que cela plaise quand même.

La première s'appelle "Les soirs d'orage" En gros l'histoire c'est un tueur en série qui tue des jeunes filles les soirs d'orage. C'est toujours le même type de filles (grande brune, assez jolie...) L'homme les tuent pour se venger, car une fille répondant à ce descriptif  c'est moquer de lui parce qu'il n'est pas beau, petit, tout maigre... Il les tuent de dix huit coups de couteau à viande, car ça lui est arrivé quand il avait dix-huit ans. Et c'est aussi l'âge des filles.


Les soirs d'orage.

Une nuit d'orage, l'église sonne minuit, il pleut des cordes dans une ruelle sombre. Une jeune fille vêtue d'une mini-jupe en jeans et d'un débardeur trempé par les trombes d'eau, court l'air affolée au milieu de la ruelle. Une silhouette vêtue d'une cape noire, une grande capuche masquant son visage la poursuit. Il semble flotter à la surface de l'eau répandue sur le sol. La lame de son couteau scintille à la lueur de l'unique réverbère de la ruelle. La jeune fille se retourne une seconde, la silhouette se rapproche. Elle est effrayée mais ne crie pas, seul un son plaintif s'échappe de sa bouche. Elle recommence sa course, mais la silhouette gagne du terrain, son couteau brandit l'air décidé. L'église cesse de sonner, seul l'orage traverse l'obscurité de cette nuit sans étoiles et sans lune. Le silence tombe un instant, la lame brille de nouveau, la peur se fait sentir, la fin est proche. Une série de coup de couteau tranche le silence de la nuit. L'église se remet à sonner, il est minuit cinq et le sang se répand dans la ruelle, se mêlant à l'eau qui ruisselle sur le sol froid. La silhouette reste là une seconde, figée devant cet abominable spectacle, puis disparaît à l'angle sombre d'une maison.


La suivante se nomme "expériences interdites" pas la peine d'en dire plus vous comprendrez en lisant.

Expériences Interdites
- Je ne voudrais pas me répéter, mais qu'est-ce qu'on fait ici ?
- Et bien... Attention, baisse-toi !
Une créature bizarre vient de lancer des boules de feu dans notre direction.
- On est venu pour essayer de le capturer.
- Ah oui ? Et avec quoi ?
- Avec ça.
James me montre une sorte de fusil un peu étrange, je le questionne :
- Et, à quoi ça sert ?
- Ça lance des seringues de tranquillisant qui devrait l'endormir.
- Qui devrait ? Et si ça ne marche pas ?
- On verra plus tard.
Nous nous relevons pour continuer d'avancer dans la direction du monstre. James l'appelle, la créature nous fait face de nouveau. Mon collègue tire sur le créature, mais ça ne fonctionne pas, elle ne fait que s'énerver davantage et se met à courir vers nous.
- Cour ! me lance t-il.
Quelques semaines plus tôt, dans un laboratoire secret de mutation génétique. Un homme entre dans le bureau de son directeur une feuille à la main.
- Monsieur, le projet est au point. Il nous manque plus que votre signature pour commencer le test.
- Et bien, allez-y, répond l'homme dans son fauteuil de cuir en signant le papier.
Le premier homme repart, puis entre dans une salle où un homme est enfermé dans un énorme tube rempli d'un liquide verdâtre. Des tas de fils sont branchés sur son corps. Et à y regarder de plus près il ne ressemblait plus vraiment à un être humain. Mais plus à un poisson.
- C'est bon, le patron a donné son accord, dit le premier scientifique à son collègue déjà présent dans la pièce.
Les deux hommes semblent incroyablement ravie par cette nouvelle, un très large sourire c'est dessiné sur leurs visages.
- Cela fait des semaines que j'attends ce moment. J'espère qu'il ne va pas y avoir de problème, parce que c'est le dernier qu'il nous reste.
- Quoi ? Il n'y a plus de prisonniers ?
- Et bien, non. Avec tous les tests que nous avons fait, ils sont tous morts.
- Bon, tu vas te débrouiller seul. Il faut que j'aille chercher de nouvelles recrues.
- Trouve des bien grands et bien fort, d'accord. Les autres sont beaucoup moins résistant.
Le second homme quitte le laboratoire tandis que l'autre, qui se trouve devant un grand tableau de commande, appuie sur un bouton rouge. L'homme dans le tube se tord dans tous les sens puis au bout de quelques minutes des nageoires lui sortent du dos. L'autre homme se met à rire, à rire très fort, puis s'exclame :
- Ça marche ! ça y est, ça marche !
Le tube étant raccordé à un bassin, le scientifique en ouvrit la porte pour que l'homme puisse y entrer avant de s'en approcher. Le chercheur s'appuie contre l'aquarium géant et observe l'homme nager arborant toujours son sourire de satisfaction.
- Tu as l'air de te plaire ici. Hein, mon petit poisson.
Tout à coup, l'homme surgit du bassin et agrippe le chercheur avant de le questionner :
- Que m'avez vous fait ?
Mais, s'apercevant qu'il ne peut pas respirer hors de l'eau, il lâche prise et retourne dans le bassin.
Le chercheur retourne face au tableau de commande pour actionner un bouton qui recouvre l'aquarium d'une grille. Il retourne ensuite vers son expérience pour dire :
- Voilà, tu reste bien sagement ici. Je vais chercher le patron.
Il court ensuite jusqu'au bureau de son directeur.
- Monsieur, monsieur, ça a marché. Venez voir.
- Allons Jack, calmez-vous, je ne comprends rien. Qu'est-qui a marché ?
- L'expérience sur l'humain. Vous nous avez donné  votre accord il y a une heure.
- Ah oui ! Je préférerais que vous les appeliez des cobayes, c'est mieux qu'humain. On dirait que vous ne l'êtes pas.
- Monsieur, je ne voudrais pas vous manquer de respect, mais ce que nous faisons n'est pas humain.
Le directeur se mets à hurler de rire et dit d'une voix forte :
- Je ne vous paie pas pour avoir des états d'âme, mais pour faire des expériences. Alors cet homme poissons on va le voir.
- Heu... oui, monsieur.
Arriver dans le laboratoire.
- Je l'ai transférer dans le bassin pour qu'il puisse nager.
- Ah très bien. Vous lui avez parlé ? Pourquoi cette grille ?
- Juste par précaution. Et, on ne peut pas lui parler, il ne peut pas respirer hors de l'eau. C'est un poisson.
- Ah, dommage. Où est Peter que je vous donne la prime que je vous ais promis.
- Il est parti chercher d'autres... cobayes pour la prochaine expériences. On a fait beaucoup de gaspillage avec celle-là.
- Il faut que vous fassiez attention. ça va finir par faire louche toutes ces personnes qui disparaissent. Si jamais une enquête est ouverte, on a plus qu'à mettre la clef sous la porte.
- Monsieur, nous faisons très attention. Cela ne se reproduira pas.
- Bien.